IMPACTÉ PAR LA PHASE II DU TER: Le collectif Taxawu Sounou Momel s’indigne et formule des exigences

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Sen’tract – Le collectif des impactés de la phase II du TER ont sorti un communiqué pour informer le retour au parquet des 25 personnes impactées. Sur leur note, Taxawu Sounou Momel formule des exigences telles que la libération de ses « détenus arbitraires », la revalorisation du barème d’indemnisation du bâti, l’augmentation des primes de vulnérabilité et la prise en compte de l’indemnisation du foncier.

« Le collectif des impactés de la phase 2 du TER de Sebikotane Taxawu Sounou Momel annonce à l’opinion publique nationale et internationale, que la justice sénégalaise vient d’ordonner le retour au parquet des 25 personnes impactées par le projet arrêté depuis le samedi 22 octobre. A ce nombre s’ajoute 12 autres personnes arrêtées lors des manifestations du 23 octobre à la suite de l’arrestation des 25 membres de Taxawu Sounou Momel. Une fois encore, le collectif des impactés de Sebikotane dénonce le maintien en détention arbitraire de citoyens sont le seul tort est d’avoir voulu exiger une indemnisation juste conformément à la loi relative à expropriation pour cause d’utilité publique », nous a informé dans un premier temps, le collectif Taxawu Sounou Momel.

Formulant des exigences dans un second temps, les impactées de Sebikotane martèle:

« Le collectif Taxawu Sounou Momel exige du Président de la République Macky Sall et de son gouvernement une réponse urgente et sans équivoque à la revalorisation du barème d’indemnisation du bâti, à l’augmentation des primes de vulnérabilité et à la prise en compte de l’indemnisation du foncier. Le collectif demande la remise en liberté immédiate des 37 personnes détenues de façon arbitraire et injuste ».

Sur le troisième point de leur note rendu public, Taxawu Sounou Momel signale :

« Le collectif des impactés de la phase II appelle les impactés (bâti et foncier) de Sebikotane à une vigilance accrue et à se préparer pour répondre à un mot d’ordre imminent de mobilisation ».

Puis, il finit par informer :

« Le collectif informe aussi que le seul coordonnateur autorisé à prendre la parole à son nom devant les autorités en charge du projet TER est Monsieur Hamidou Diarra actuellement en détention ».

Hadj Ludovic