A Touba, le père infanticide a avoué : « J’espère que Dieu me pardonnera »

Arrêté, ce mardi 12 mai,  après plusieurs mois d’enquête,  le sieur Bara Touré a avoué avoir égorgé ses deux enfants, Baye Daouda Touré (2 ans) et Serigne Mbacké Madina Touré (3 ans), dans la nuit du 26 au 27 septembre dernier, dans la maison familiale, à Touba. Mais, il dit « ignorer » les raisons qui l’ont poussé à perpétrer ce crime.
Acculé par les policiers, dès les premières heures de sa garde à vue, il lâche, en larmes : «J’ai égorgé mes deux fils. c’est moi, mais je ne sais pourquoi…une force invisible, sans doute». Et d’ajouter: «J’espère que le Seigneur me pardonnera».
Pourtant, depuis le début de cette sordide affaire, le père des enfants, mareyeur de son état, avait toujours nié être l’auteur, jurant sur tous les Saints qu’il ne ferait jamais du mal à ses propres enfants.
Mais voilà, les analyses du laboratoire de Bordeaux ont révélé formellement la présence de son empreinte génétique sur l’arme du crime. Pire, elles ont pu détecter des traces sang des deux victimes sur le blouson qu’il portait, la nuit des faits.
Lorsque les enquêteurs ont détaillé toutes ces preuves scientifiques à Bara Touré, il a continué à affirmer qu’il serait incapable d’expliquer son geste. Toutefois, pour les policiers, qui se sont basés sur les témoignages de ses épouses, tout ceci a peut-être une explication rationnelle.
Car, Bara Touré, qui soupçonnerait ses deux épouses d’adultère, aurait décidé de se venger à sa façon : en « prenant» le fils de chacune d’elles. Tout simplement.
Tract