Abdoulaye Diouf Sarr a été élu coordonnateur de la convergence des cadres républicains. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale marque ainsi un point dans la bataille qui l’oppose à Amadou Bâ, argentier de l’Etat et à Cissé Lô, pour le leadership de l’Apr à Dakar. Comme pour marquer le coup et marquer son territoire, Diouf Sarr a tenu sa première conférence de presse hier en tant que coordonnateur des Cadres Républicains et il a d’emblée déclaré, sur le cas Karim Wade, que «c’est une erreur de dire que le Sénégal a été condamné par ce comité des droits de l’Homme des nations unies»
Il y a trop d’amalgame dans la note rendue par le comité des droits de l’Homme des nations unies, sur la condamnation de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite. C’est du moins, la conviction de Abdoulaye Diouf Sarr.
Selon le tout nouveau Coordonnateur de la convergence des cadres républicains, les recommandations du comité des droits de l’Homme de l’Onu n’ont pas de valeur contraignantes ni obligatoire.
Elles contiennent, à son avis, des recommandations adressées à l’Etat, partie concerné, mais ne sont pas, juridiquement, contraignantes.
Seule une juridiction a le pouvoir de condamner. Or, rajoute le ministre, le comité des droits de l’homme n’est pas une juridiction. Ce qui revient à l’en croire, à affirmer, qu’on ne peut pas parler de condamnation pour évoquer les recommandations du comité à l’endroit du Sénégal. Surtout que, soutient M Sarr, le comité des droits de l’homme n’est pas une cour qui rend des arrêts dotés de l’autorité de la chose jugée. Les prérogatives dont il dispose sont de faire des constatations et de donner des avis et recommandations, sans pouvoir de contraintes.