Aux quatre coins du monde, le Coronavirus a mis fin à 46.000 vies dont celle d’un bébé

Deborah Birx responsable de la gestion de la crise du coronavirus présente des graphiques sur l'évolution de la maladie lors d'une conférence de presse, le 31 mars 2020 depuis la Maison Blanche à Washington © AFP - MANDEL NGAN

Le nouveau coronavirus a continué mercredi sa course cruelle à une vitesse « quasi exponentielle », fauchant des vies aux quatre coins du monde dont celle d’un bébé de six semaines aux Etats-Unis, devenu l’une des plus jeunes des plus de 46.000 victimes de la pandémie.

Plus de 900.000 cas de Covid-19 ont été recensés dans le monde, dont 215.000 aux Etats-Unis où la maladie progresse le plus vite. Faute de capacité suffisante de dépistage, ces bilans sont très probablement bien en-dessous de la réalité.

Malgré des mesures de confinement qui concernent près d’un habitant de la planète sur deux, les bilans sont de plus en plus lourds: plus de 13.000 morts en Italie, de 9.000 en Espagne, plus de 5.000 aux Etats-Unis, de 4.000 en France…

La mort d’un nouveau-né dans l’Etat du Connecticut, après le décès d’un bébé de neuf mois à Chicago et d’un adolescent de 13 ans au Royaume-Uni, a particulièrement frappé les esprits, les enfants étant jusqu’ici relativement épargnés. « C’est déchirant », a commenté Ned Lamont, gouverneur de cet Etat du nord-est.

Covid 19 : bilan mondial © AFP – Valentine GRAVELEAU

« Profondément préoccupé », le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus n’a pu que constater la « croissance quasi exponentielle » du nombre de cas. « Nous devons être à l’unisson pour combattre ce virus inconnu et dangereux », a-t-il lancé.

Le président américain Donald Trump a quant à lui appelé le pays à se « mettre en mouvement ». La Maison Blanche a présenté ses projections: le Covid-19 devrait faire entre 100.000 et 240.000 morts aux Etats-Unis, appelés à devenir, après l’Europe, le nouvel épicentre de la pandémie.

Tract (avec médias)