Avec son rendez-vous dominical devenu quotidien, Harry Roselmack (TF1) cesse-t-il d’être le « Noir de service » de l’audiovisuel français ?

Depuis le 23 mars, l’émission dominicale « Sept à huit » est devenue un rendez-vous quotidien à 19 h 05 sur TF1. Questions à son présentateur, que Sarkozy avait été déniché pour en faire un presentateur du JT de TF1 ( les week-ends) afin de mettre un peu de couleur dans le paysage audiovisuel français, dans une France alors fracturée par le débat sur l’immigration et l’identité, qui avaient même un ministère du même nom.

Quel est le principe de cette émission ?
Harry Roselmack. Nous chroniquons la vie des Français confinés, mais aussi de ceux qui sont en première ligne. Le corps médical, les gendarmes et tant d’autres. Nous faisons nos interviews par la fenêtre ou par téléphone. On s’adapte.

Où êtes-vous confiné ? Avez-vous des conseils pour mieux vivre cette situation ?
Je suis chez moi mais j’ai l’autorisation de sortir pour enregistrer mes plateaux. Nous travaillons en équipe réduite pour limiter les interactions. Personnellement, je me suis remis à écrire des nouvelles que je poste sur mon Facebook. J’ai redécouvert l’écriture et ça me fait du bien

Que ferez-vous une fois le danger passé ?
Je ne sais pas quelle trace tout cela laissera. C’est encore un peu tôt. J’avais déjà l’habitude de beaucoup me laver les mains, je pense que je vais continuer.

Conclusion de Tract : Rozelmack est enfin devenu ce qu’il a toujours été : un journaliste français. Et non pas un journaliste français noir.