[EXCLUSIF] Mannequin : Cogna Ndoye, belle Léboue d’ébène

[Tract] – Il suffit de la voir pour emporter quelque chose avec vous de cette rencontre. Alors que vous avez juste aperçu, pour la première fois, cette belle créature, haute comme une basketteuse – 1m 84, c’est sa taille  -, aux yeux doux réfléchissant la marée basse de cet océan ensoleillé Atlantique qui a vu défiler plusieurs générations de ses ancêtres.

 

Parce que Cogna Ndoye est une Léboue, à la noirceur-ébène, au souffle de vie balnéaire, une jeune fille grande mais gracile et souple, une demoiselle sympa et rayonnante.

Elle a vu le jour à  Dakar, la capitale du Sénégal, où elle a entrepris à faire des études qui « n’ont pas trop duré »… Malgré son intelligence bourdonnant dans la silhouette d’une enfant calme qui a vite grandi pour voir différents itinéraires sur les plages de son destin.

Cogna avait autre chose en tête. Déjà que ses jambes devenaient longues pour la hisser sur d’autres espaces, un jour, une de ses adorables copines la pousse devant les portes des agences de mannequinat. Alors, elle tient la clef. Elle vient de trouver, de rencontrer, de réveiller sa passion. Elle veut la vivre pleinement.

Elle s’occupe d’elle, se fait tarabiscoter un tantinet. Le contact des tissus sur son corps, la cadence de ses déhanchements sur les podiums, elle kiffe. C’est délicat, c’est chic, c’est féminin.

Oui, c’est ainsi qu’elle le ressent, même quand elle promène sa captivante stature jusque dans les rues et ruelles de la ville de Dakar, mais encore de Mbour où elle adore arborer, durant la journée, le pantalon jean au-dessus duquel batifole une saisissante chemise. Et lorsque vient le soir, dans un léger élan, c’est la jupe qui lui sert les reins en redescendant le long de ses cuisses… Et le maquillage léger avec un peu de mascara pour relever le mystère du regard, un peu de blush discrètement posé pour appuyer les traits du visage, un rouge à lèvres sur une bouche mutine et fraîche comme une clémentine.

Voilà qu’avec les photographes, les séances de shooting restent toujours « cool », joyeuses, vivantes. Ce sont des séquences de nos mouvements, notre évolution qu’il est bon d’immortaliser, fait-elle penser à haute voix.

Pour elle, il faut se permettre de renouveler, refaire des choses – elle voudrait bien réussir ses études qu’elle avait abandonner -, vivre ses rêves en devenant mannequin internationale d’ici (à l’image de Ndèye Ndack), et d’ailleurs (comme Koutacha Niane).

Mais, Cogna Ndoye sait que l’existence n’a pas toujours les saveurs titillantes de son plat favori, le « thiébou diénn », ni le goût exquis de sa boisson fétiche, le jus d’ananas. Une raison pour elle de s’armer de certaines valeurs humaines qui, dans une générosité perpétuelle, vous poussent à fonder une famille, dans une passion cachée, un jour d’automne.

Adèle Djitoma Diédhiou

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