Gbagbo, vendredi décisif : toujours in ou enfin out ?

Des partisans de Gbagbo manifestant devant la CPI à La Haye le 15 janvier 2019

Peut-être pour la dernière fois, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, vont entrer ce vendredi 1er février dans la salle d’audience de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, aux Pays-Bas. Comme ils l’ont déjà fait à plus de 230 reprises, ils vont prendre place sur le côté droit de cette grande et haute pièce aseptisée, derrière leurs avocats qui vont tenter d’obtenir leur remise en liberté.

Car si le 15 janvier dernier, près de trois ans jour pour après le début de leur procès pour crimes contre l’humanité, l’ancien chef de l’État et son ex-ministre de la Jeunesse, ont été acquittés, ils sont encore loin d’en avoir fini avec la juridiction internationale. Ce soir-là, malgré leur victoire, ils ont regagné l’aile de la prison de Scheveningen réservée aux hautes personnalités, qu’ils occupent respectivement depuis sept et près de cinq ans.

La défense refuse le « principe de précaution » de l’accusation

Ordonnée par les juges de la chambre de première instance de la CPI, la levée d’écrou a aussitôt été suspendue. Alors qu’il a annoncé qu’il avait l’intention de faire appel de l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, le Procureur souhaite en effet maintenir les deux hommes en détention d’ici là.

JA