L’affaire des meublés de Thione Niang divise l’opinion publique : Voici le grain de sel de Tract.

Le « global leader » Thione Niang s’est dit harcelé par la police de Bargny en ses pénates de Sendou. Il a depuis fait plusieurs vidéos. La police lui a porté la réplique. Puis le ministère du Tourisme est venu à la rescousse de la maréchaussée : les deux institutions expliquent que les récépissés de demandes d’autorisation donnés à Niang ne valent pas autorisations, qui sont nécessaires avant de commencer à exercer.

Tout citoyen doit le savoir : quand vous êtes en location, vous n’avez pas le droit de sous-louer, par exemple. Thione Niang a argumenté et si nul n’est censé ignorer la loi, il n’était pas censé non plus savoir que ces dépôts de demande d’autorisations ne valaient pas licence pour exploiter des meublés sans attendre. Maintenant, il le sait. Aussi, le show doit s’arrêter.

Toutefois, des questions se posent. Pourquoi la jeunesse de Sendou a commencé à déserter la bibliothèque que Thione Niang avait précédemment installée dans les mêmes lieux et où il servait même à manger aux jeunes lecteurs ? Leurs parents le leur ont-ils interdit ? Pourquoi? Cette énigme doit être élucidée. Ensuite, Thione Niang dit avoir été informé de ce qu’un Indien était seul à exploiter des meublés à Sendou, ce qui l’a horripilé au nom du patriotisme économique. Eh bien, c’est assez décevant d’entendre cela de la bouche d’un Sénégalais qui est allé se réaliser à l’étranger , aux Etats-Unis et qui devrait être beaucoup moins xénophobe que cela. Enfin,Thione Niang a dit qu’il ne se ferait pas mener par le bout du nez par la police dont il n’a pas pas peur, car « son grand-père, c’est Alboury Ndiaye ». Là aussi, entendre le présumé globaliste Thione Niang utiliser ces arguments de supériorité de son extraction familiale pose des questions.

Bref, Thione Niang peut arrêter son business de meublés en attendant d’avoir les autorisations. Mais cette affaire aura jeté une lumière crue sur les valeurs de cet « entrepreneur social » qui sont aux antipodes de celles qu’on attendait de lui. Il n’aura réussi qu’à passer pour un Zorro des Tropiques, venu sauver ses congénères négres qui ne sont jamais sortis de leur trou et venu leur apprendre à travailler. Cette mentalité d’émigré de retour chez lui en messie est déplorable.

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Tract.sn 

 

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