- On s'ennuie ferme et on ne rit plus jaune à l'Elysée -

Les collaborateurs d’Emmanuel Macron n’ont plus de libido

Dans son numéro du 3 janvier, Le Figaro Magazine (repris par Gala) a plongé dans les coulisses de l’Elysée où l’ambiance est au travail sans relâche. Les collaborateurs d’Emmanuel Macron en perdent même leur libido ! Et voilà, un début d’explication qui nous fait comprendre pourquoi ça coinçait avec les gilets… d’une certaine couleur. On ne baise pas, on ne rit pas jaune à l’Elysée.

Lieu de pouvoir, le Palais de l’Elysée est un écrin qui a souvent donné « l’impression de vivre sous cloche ». Mais cette description d’un hôte du mandat de François Hollande au Figaro Magazine, en kiosque ce 3 janvier, semble ne plus être aussi valable avec Emmanuel Macron. Dans les mains du plus jeune des présidents, l’Elysée est tenu avec rigueur. Alors que rien ne doit lui échapper, Emmanuel Macron surveille ses collaborateurs «comme aucun de ses prédécesseurs» sur leur communication. Avec une « horreur du laisser-aller » aux yeux du président, le Palais est devenu une ruche où l’on travaille sans relâche. Quitte à laisser le plaisir de côté.

On s’ennuie ferme à l’Elysée. Plus personne ne baise !

Lors d’une confidence à un visiteur habitué de l’Elysée, un maître d’hôtel travaillant au Palais depuis quarante ans a glissé son constat, raconte le Figaro Magazine : «C’est la première fois que je vois des conseillers travailler autant.  On s’ennuie ferme à l’Elysée. Plus personne ne baise ! Avant, il fallait frapper deux ou trois fois aux portes avant d’être certain de ne pas en déranger un en délicate posture».

Un témoin resté anonyme confirme cette ambiance studieuse : «Avec ce cabinet, toute la libido du pouvoir est passée dans la rédaction de notes techniques. L’Elysée est schizophrène : d’un côté la machine bureaucratique fonctionne à plein régime tandis que, dans une solitude extrême, de l’autre, le président vaticine ». A l’image d’Emmanuel Macron qui a «renoncé à construire des amitiés dans les fonctions qui sont les siennes», l’Elysée carbure au travail et éclipse la vie privée.