(Tract)- «Emploi et résilience dans l’industrie touristique». Telle est la problématique sur laquelle s’est penchée, samedi, à Dakar, la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), qui, en partenariat avec les organisations patronales de l’industrie touristique du Sénégal, a initié une journée de réflexion autour des solutions pour la relance du secteur, fortement impacté par la pandémie de la Covid-19.
«Nous avons convoqué cette journée de réflexion pour réfléchir ensemble sur les conséquences de la Covid-19 sur l’industrie touristique au Sénégal. Cette initiative a été prise à la suite d’une rencontre que nous avons eue avec les professionnels du tourisme (hôtelleries, restaurations, guides touristiques, agences de voyages…), au mois d’octobre dernier. Nous nous sommes entretenus sur l’impact de la Covid-19 sur l’activité économique dans le secteur, pour cerner son impact immédiat et futur sur les emplois», a déclaré Mody Guiro.
Le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), de souligner que «l’industrie touristique a une importance capitale dans notre économie. Cela, non seulement en termes d’emplois directs, mais aussi d’emplois indirects, si nous analysons toute la chaîne de valeur, les chaînes d’approvisionnements, etc».
«Nous sommes très inquiets. Le Président devra entendre la voix des travailleurs»
«Et partout dans le monde, les analyses montrent que l’emploi dans le secteur du tourisme induit, parallèlement, 1,5 million d’emplois, de manière indirecte. Là, les sociétés intervenant dans le tourisme, comme les transports, rien ne marche plus. Les touristes n’arrivent pas, les hôtels sont fermés, nous vivons une situation désastreuse», se désole-t-il.
«Nous pensons que la réflexion va nous permettre de dégager des pistes. Nous ne sommes pas les seuls. Le monde entier vit cette crise de la Covid-19. Le secteur industriel du tourisme, partout dans le monde, subit. Mais les pays membres du G-20, tous ces pays apportent des moyens supplémentaires pour soutenir leurs économies», a ajouté Mody Guiro.
«Certes, nous sommes dans un pays sous-développé. Mais nous devons aussi faire preuve d’initiative et de courage pour essayer de préserver au mieux ces emplois. Aujourd’hui, nous sommes très inquiets. Nous pensons que le Président devra entendre la voix des travailleurs et comprendre que nous sommes dans une phase assez difficile. Et notre dignité, nous pouvons la préserver que par notre travail», a-t-il plaidé.
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