Un jeune marabout, grand dignitaire de Touba, poursuivi pour chèque en bois de 59 millions daté de 2016, avec dette totale de plus de 122 millions

[Tract] – Le chèque (en bois) du Cheikh à checker ? Le marabout- Serigne Ak. Mbacké très proche du Khalife général des Mourides doit-il la rondelette somme de plus de 122 millions à la société SIPA, qui s’active dans la vente de matériaux de bâtiments (carrelage, sanitaire, granite etc.) ? C’est la question qui se pose, depuis belle lurette, entre les xaftaan et les grands-boubous frou-foutant dans Sunugaal, parce que ne comprenant pas comment un tel dignitaire ferait-il courir une société qui veut entrer dans ses fonds – plus d’une centaine de millions – après s’être fait livrer… la marchandise.

En effet, voilà quatre bonnes années que cette histoire se susurre, entre Dakar et Touba, avant d’atterrir entre nos mains… La société SIPA dont il s’agit dans cette affaire, avait été sollicitée pour ventre du marbre, dans le cadre de la l’extension de la Grande Mosquée de Touba, par le jeune Serigne.

A travers la structure TOUBA ND., le marabout a passé commande, pour une valeur – Net à payer – de 122.001.250 Francs CFA, du marbre allant du TRAVERTINO au BIANCO CARRARA, en passant par du ROSA SALDAGO etc.

A la date du 09 février 2016, un chèque 59.000.000 Francs CFA « sourcé » CBAO a été émis par TOUBA ND. en faveur de SIPA SUARL calculé comme acompte, avec 63.001.250 Francs CFA comptant pour reste…

L’acompte n’a jamais pu être perçu – parce qu’étant un chèque de garantie (ou de reconnaissance de dette), pour ne pas dire un chèque en bois – par SIPA qui court, depuis, pour entrer dans ses fonds. Aucun copeck, aucun franc malien n’a été débloqué par Serigne A.K. Mbacké pour la société en question.

Dire que même du côté de Touba, il y’a eu des intermédiaires pour demander au jeune Serigne d’honorer sa dette envers SIPA. Rien n’y fit. Et cela a duré plus de 4 x 365 jours…

Et puisque dans ce pays, comme le dit si bien un ami et confrère, sur sa page Facebook, que dans ce pays s’appelant le Sénégal, « il faut connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un » – en y ajoutant « pour être quelqu’un » – pour s’adonner à ses activités sans « être inquiété », il y aura toujours des gens qui croient fermement que la Justice est là pour tout le monde, et qu’en définitive Dieu reconnaît toujours les siens.

Tract