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Peine de mort : La députée Coumba Baldé (Kolda) est contre la disposition de la Constitution sénégalaise

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« Je suis prête à voter sans hésiter, aujourd’hui, s’il y a proposition de loi sur la peine de mort. Nous constatons qu’il y a beaucoup de violences (sexuelles, physiques et morales), de meurtres surtout sur le genre. Pour parer à de pareilles situations, je suis prête à voter cette loi pour la protection de la population en tant que parlementaire. » Tels sont les propos de l’honorable députée Coumba Baldé, de Kolda. La députée est donc contre ce que dispose la Constitution de notre pays, loi suprême pourtant, qui interdit la peine de mort.

« Actuellement dans notre société, nous avons beaucoup de violences depuis quelques années. D’ailleurs, le récent meurtre de Bineta Camara à Tamba en est un exemple illustratif. En apprenant cette nouvelle, je suis restée une journée à y penser en me posant mille questions. Est-ce-que ces actes ne sont pas liés à la drogue, mais le plus souvent après les conclusions des investigations, les présumés ne sont pas des drogués. Surtout, chez la gent féminine, on ne peut pas rester un mois sans entendre une violence basée sur le genre », explique-t-elle.Restant toujours dans cette lancée, elle ajoute : « je pense qu’il faut durcir la loi sur les viols en passant du simple au double, voire à la perpétuité. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on violente les femmes. Quel crime ont-elles commis pour mériter ces actes ignobles ? De ma part, je serais de ceux ou celles qui vont défendre la loi sur la peine capitale si elle est toutefois proposée à l’hémicycle. Et pourtant, on dit qu’il y a plus de femmes que d’hommes dans le monde. Par conséquent, les crimes passionnels vont se réduire ou disparaître. Personne n’est à l’abri aujourd’hui, on est tous exposé», alerte-t-elle.

« Pour bannir ces faits de nos sociétés, nous devons éduquer les enfants davantage, changer les comportements. Notre société est gangrénée par beaucoup de tares qui nuisent l’image de notre bonne évolution. Quelque part, je pense que les parents ont baissé les bras pour l’éducation des enfants avec le quotidien difficile. Mais on assiste à des meurtres, des viols, des décapitations et les exemples n’en finissent pas. Malgré cela, je pense que nous devons augmenter de vigilance et durcir beaucoup plus les lois », conclut-elle.

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