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« ÉCOLE DES SABLES » A TOUBAB-DIALAW : Germaine Acogny passe la main à la paire Alexandra Seutin et Vesley Zuzibiza

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(Tract)-A presque 77 ans, Germaine Acogny cofondatrice de l’école internationale de danse «Des Sables», sise à Toubab-Dialaw passe le témoin à Alexandra Seutin, chorégraphe belge d’origine sud-africaine, et à son homologue rwandais, Vesley Ruzibiza. Un duo qui promet de porter haut le flambeau de la danse contemporaine africaine.  

 Un vent de nouveauté souffle à l’école «Des Sables» sise à Toubab-Dialaw où un changement s’est opéré à la tête de la direction. Une sorte de cure de jouvence. Alexandra Seutin, chorégraphe interprète et professeur de danse belgo-sud africaine, et le Rwandais Vesley Ruzibiza, prennent les commandes.

Un passage du témoin entre l’ancienne et la nouvelle génération qui a eu lieu, samedi, en présence de la mythique danseuse Germaine Acogny et de son mari et cofondateur, l’Allemand Helmut Vogt. Pour la nouvelle directrice, il s’agit de professionnaliser et d’exporter la danse dans le monde à travers des programmes adaptés aux rythmes africains.

«Je veux faire évoluer l’excellence africaine de par le monde. La vision qu’on a ici, c’est de faire continuer à faire évoluer la danse avec des formations continues et plus longues. Nous voulons vraiment professionnaliser la danse avec des programmes de formation travaillée avec les racines du continent», a expliqué Alexandra Seutin, qui dit prôner «le retour aux sources».

«Nous allons créer des connexions avec des universités au Sénégal et dans le monde pour que les danseurs de l’Occident et d’ailleurs viennent se former ici», ajoute la chorégraphe qui, dans ses nouveaux projets, ambitionne de «recréer la compagnie Genre de vie 2». Une initiative qui permettra, selon elle, aux jeunes danseurs de tourner internationalement et dans leurs régions.

Helmut Vogt : «Nous avons décidé d’aller vers de nouveaux horizons»

Pour le danseur Rwandais codirecteur de l’école de danse, «c’est une marche constante qui a commencé en 1996 avec Papa Helmut Vogt et maman Germaine Acogny. Cela continue aujourd’hui et on veut continuer de marcher et promouvoir la danse en Afrique et au Sénégal».

«Nous comptons professionnaliser, mais aussi ouvrir non seulement ce village, mais cette école au monde entier. Nous voulons ouvrir nos identités. Notre mission c’est de vraiment développer cet endroit à renforcer la dimension planétaire qu’à l’école», soutient pour sa part l’artiste d’origine rwandaise.

L’école retrouve ainsi une certaine jeunesse. Pour autant, Germaine Acogny estime que le moment n’est pas venu pour elle de se retirer des planchers. «Je suis programmée pour danser. J’ai ma canne. Nous voulons vivre la danse et danser la vie. La culture c’est la vie», a martelé la maîtresse des lieux du haut de ses 76 ans révolus.

«Nous avons décidé d’aller vers de nouveaux horizons. Nous avons là l’Afrique dans ces multiples facettes. Ils (Alexandra et Vesley) vont prendre la direction de l’école», a réaffirmé Helmut Vogt, comme pour replacer sa confiance sur la future équipe artistique.

(Tract) avec Voxpop

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