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Conflit dit « de faible intensité » en Casamance : un soldat tombe sous les balles

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Une opération de l’armée, visant « à mettre fin aux activités criminelles » des rebelles en Casamance, s’est soldée ce week-end par la mort d’un soldat.

Les forces armées « déplorent malheureusement un mort et un blessé » lors de cette opération menée ce week-end, a indiqué un communiqué de la direction de l’information de l’armée, diffusé dans la soirée de ce dimanche 4 mars.

« Deux rebelles ont été faits prisonniers », ajoute le communiqué, qui fait état de la destruction par les militaires de « trois champs de chanvre indien » et de « la saisie d’armes de guerre et de munitions ».

Le massacre du 6 janvier

Le 6 janvier dernier, la Casamance a été le théâtre d’un massacre particulièrement sordide. Quatorze jeunes hommes partis chercher du bois dans la forêt protégée de Bayotte, près de Ziguinchor, avaient été rassemblés, puis tués froidement par des hommes armés. Aux yeux de la justice, le massacre a été commandité et exécuté par des villageois avec le concours de membres de la rébellion.

Depuis, l’armée a multiplié les opérations de ratissage dans les forêts alentour, où se pratique la coupe illicite de bois précieux comme le teck et où une rébellion armée, divisée en plusieurs factions rivales, lutte pour l’indépendance depuis 35 ans.

24 suspects arrêtés

Fin janvier, 24 suspects ont été arrêtés et inculpés pour association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, détention d’armes à feu sans autorisation et de vol en réunion.

En cours depuis 1982, le conflit casamançais connaît depuis plusieurs années une accalmie, alors que les tractations de paix se sont multipliées depuis l’arrivée au pouvoir du président Macky Sall, en 2012.

La reprise des négociations

Des négociations ont repris en octobre 2017 à Rome sous l’égide de la communauté catholique de Sant’Egidio, médiatrice dans ce conflit. La rébellion indépendantiste a condamné le massacre du 6 janvier et prôné la poursuite du dialogue.

Avec Jeune Afrique et AFP

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