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Insulteur public ou objecteur de conscience? Assane Diouf était devant le juge d’instruction ce mardi

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Le compte à rebours est lancé pour Assane Diouf. Après plusieurs semaines de détention préventive, il était devant le juge d’instruction ce mardi 6 mars 2018. Devant les magistrats en charge de son audition dans le fond, celui que plus d’uns qualifie d' »insulteur public n°1″ va devoir s’expliquer sur ses propos virulents tenus à l’encontre de certaines autorités étatiques et religieuses via les réseaux sociaux.

Il faut rappeler qu’il y a un mois, ses avocats avaient fait une sortie médiatique pour dénoncer le traitement réservé à leur client. Me El Hadji Ndiaye confiait alors le juge Samba Sall n’avait posé aucun acte d’instruction et que les infractions retenues n’étaient pas établies. Selon lui, son client n’aurait jamais dû être arrêté et écroué puisqu’aucune plainte n’existe contre lui. « Il n’y a même pas de partie civile puisque Serigne Bassirou Abdou Khadr, le porte-parole des mourides, qu’il aurait offensé n’a pas porté plainte. Tout a été fomenté pour l’arrêter », s’insurgeait alors l’avocat.

Assane Diouf, arrêté depuis novembre 2017 par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) pour trouble à l’ordre public, insulte par le biais d’un système informatique, outrage à un ministre du culte et diffamation, sera édifié donc demain. Mais il est bon de rappeler que ce dernier, élargi dans un premier temps, avait continué ses attaques. La goutte d’eau de trop semble être ses propos tenus dans sa dernière sortie jugée injurieuse à l’endroit de certaines autorités religieuses comme entre autres Serigne Bassirou Abdou Khadr Mbacké, porte-parole du Khalife général des mourides. Il avait invité ce dernier à s’expliquer sur l’origine de ses milliards.

Appréhendé puis placé sous mandat de dépôt, après des retours de parquet, il a introduit, par le biais de ses avocats une demande de liberté provisoire, le 1er mars dernier. La requête adressée à la Chambre d’accusation a été rejetée. Les menaces de troubles à l’ordre public ont été évoquées par la Chambre d’accusation pour motiver ce refus.

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