Au Sénégal, hommage à Célestin Ahyi, chef scout et maitre de chœur assassiné fin septembre

Célestin Joël Philippe Ahyi/DR

Célestin Joël Philippe Ahyi, âgé 28 ans, a été tué dans la nuit du 26 au 27 septembre à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) par des agresseurs. Cet étudiant, toujours major de sa promotion, maître de chœur et commissaire scout venait de terminer son master 2 en agroforesterie. 

Charles Senghor (La Croix Africa – à Dakar)

 

Étudiant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud), en vacances à Dakar auprès de ses parents, Célestin Joël Philippe Ahyi, a été mortellement poignardé par des agresseurs à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar alors qu’il raccompagnait deux de ses amies. L’étudiant venait juste de valider avec brio son master 2 en agroforesterie. Né à Dakar d’un père Béninois et d’une Sénégalaise, Célestin était également connu pour son engagement au sein du mouvement scout et de la chorale. Le père Edmond Edouard Sagna, aumônier de l’Université Assane Seck de Ziguinchor a bien connu le jeune homme dont les présumés meurtriers sont entre les mains de la justice. « C’est un garçon que j’ai vraiment apprécié. L’on peut voir en lui un vrai modèle », souligne le prêtre, notant qu’il avait « une vie tournée vers les autres », « un garçon, correct, calme, toujours le souriant. »

La chorale pour décompresser

Barthélémy Faye, coordonnateur des maîtres de chœurs de l’Université a en mémoire une image similaire du défunt. Il parle de son sérieux qui lui a valu de bons résultats partout. « Il était très engagé dans tout ce qu’il faisait. Cela se voyait dans ses études où il était toujours major avec une mention très bien à sa soutenance de Master 2. Il disait souvent que c’est à la chorale qu’il se sentait le mieux, où il décompressait », témoigne-t-il. Et de poursuivre : « après les concerts que nous organisions, il était toujours le dernier à quitter les lieux, tenant à ce que tout soit en ordre avant de partir ». Tout comme ses parents qui le décrivent comme « une fierté », Alexis Manga, maître de chœur de la paroisse Sainte Joséphine Bakhita, qui a suivi les débuts de Ahyi dans la chorale évoque une grosse perte. Il raconte comment le jeune homme en était arrivé à faire du violon.

La suite de l’article à lire sur:

Au Sénégal, hommage à Célestin Ahyi, chef scout et maitre de chœur assassiné fin septembre