Bougane Guèye Dany : « La révolte des jeunes en France est une manière de dire : ‘non plus jamais ça’

Tract- Le leader de Geum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany estime que les erreurs policières et judiciaires se paient cash. Selon lui, la révolte des jeunes en France est une manière de dire : « non plus jamais ça ».

La police française a dans un premier temps menti et des vidéos amateurs ont prouvé le contraire sur l’assassinat du jeune Nahël. Ne jamais perdre de vue que nous évoluons désormais dans un monde numérique ou tout est filmé et archivé », déclare Bougane Guèye Dany.

D’après Bougane Guèye Dany, dans un pays, les forces de sécurité sont payées par le peuple et non par l’exécutif. Sur ce registre on ne doit pas leur permette de faire des erreurs au point d’ôter la vie d’un contribuable même en cas de refus d’obtempérer.

« La réaction de la jeunesse française c’est une manière de rappeler que la justice est rendue au nom du peuple donc personne n’a le droit de se faire justice. Un plaidoyer bien compris par les magistrats français au point de publier un communiqué pour dire à qui veut l’entendre que la justice ne sera pas un bras armé pour éteindre la révolte. Pourquoi la france n’a t-elle pas parlé de forces occultes ni de forces obscures? Pourtant les risques y sont multiples et les enjeux divers », explique-t-il.

« Pour un jeune tué par la police, la puissante France s’embrase. Tout le gouvernement condamne cette bavure policière et réclame des sanctions contre le policier tireur. Le Président Macron écourte son voyage pour le sommet Européen afin de trouver une solution et parler à son peuple. Parallèlement au Sénégal 20 jeunes ont été assassinés début juin, même pas une enquête pour situer les responsabilités. Pire, On accuse la jeunesse sénégalaise d’être le bras armé de forces occultes depuis 2021. Cette réaction indigne de nos gouvernants prouve qu’ils n’ont pas compris le signal et la dynamique lancés par les peuples dans ce 21e siècle », ajoute-t-il.

La France a perdu beaucoup de milliards ces dernières heures suite à la furie de la jeunesse pour se faire entendre.

Bilan : 492 bâtiments ont été attaqués (39 commissariats de Police, 24 locaux de police municipale, 16 Brigades de Gendarmerie, 34 Mairies incendiées, 28 écoles, 57 autres bâtiments administratifs attaqués, plus de 300 commerces vandalisés), 2.000 véhicules brûlés et 3.880 incendies sur la voie publique.
TRACT (Tract.sn)