Tract- Le Professeur d’université à la retraite, Ousmane Sène, s’est appesanti sur le cas Ousmane Sonko pour la Présidentielle de 2024. L’actuel directeur du Centre de Recherche Ouest Africain (WARC), pour la sérénité et la tranquillité du Sénégal, de proposer un mauvais arrangement qui vaut mieux qu’autre chose.
L’ex enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui s’exprimait dans Remue-Ménage sur Rfm, se penchant sur le cas Sonko, éclaire les pistes des acteurs politiques pour une Présidentielle inclusive.
Après Wade, Sonko ?
« Ce n’est pas seulement la personne de M. Ousmane Sonko, mais c’est tout ce qu’il y a derrière et qui se cristallise autour de lui. Il y a des moments où certaines personnes apparaissent et dépassent ce qu’elles symbolisent, et ce qu’elles matérialisent dépasse leur propre personne. Abdoulaye Wade a joué ce jeu-là depuis le départ de Senghor. C’était une sorte de démiurge qui portait en lui l’espoir du peuple sénégalais de pouvoir faire arrêter à cette machine socialiste qui était là depuis 40 ans », a fait savoir l’actuel directeur du WARC.
Que Sonko se tienne à carreau
« Peut être, poursuit ce contributeur régulier dans les médias sénégalais, c’est autour de Ousmane Sonko de symboliser ça. Je voudrais qu’on en tienne compte d’une certaine façon, mais lui aussi qu’il en tienne compte. Non je ne suis pas d’accord avec cette attitude qui a prévalu jusqu’ici, je ne suis pas d’accord pour fragiliser toutes nos institutions, en particulier, la grande muette, la justice. Si vous le faites, le jour où vous serez président comment vous allez faire ? Lui aussi il a à grandir.
Lieu de rencontres et d’échanges
Et quelque part, avance l’ex chef du département Anglais, qu’il puisse y avoir « un espace qu’ils vont s’aménager pour pouvoir discuter. Je suis sûr et certain que le Président Sall est en train de réfléchir . Ceux qui sont autour de lui, ceux qui ont participé au dialogue national, les membres de la société civile sont également en train de réfléchir. Et, il y a un travail underground qui est en train de se faire . Et on prie que bientôt on aura un espace apaisé qui va nous conduire vers élections apaisées pour que le peuple sénégalais puisse prévaloir et que le président Macky Sall aille un autre destin… »
Et l’agrégé en littérature africaine et afro-américaine de formuler sa prière :
« Nous les appelons tous, les acteurs politiques, à quand même raison garder et iront régler ce grand problème qui est devant nous de la manière qui puisse être dans l’intérêt du pays. Attention, un règlement à l’amiable qui puisse aller dans l’intérêt du pays cela ne veut pas nécessairement dire appliquer de manière absolument strict et rigide les lois de ce pays. Ça peut être quelque chose de différent tant que ça préserve le pays, la communauté er notre futur, je crois, c’est un mauvais arrangement mais qui vaut mieux qu’autre chose.
TRACT (Tract.sn)
