Sentract, Tract du Sénégal- Non, Monsieur le ministre de la Communication Moussa Bocar Thiam : nul besoin d’asperger de l’insecticide dans le secteur de la presse sénégalaise . La presse de caniveau existe dans toute démocratie majeure. De même que la presse prise de tête d’intello bobo. Que chaque citoyen choisisse ce qu’il veut lire, écouter ou regarder. Et fasse le choix aussi pour ses enfants mineurs. « Live and let live » est mon credo en ce domaine.
Il faut appliquer des lois connues de tous les acteurs du champ et non pas en appeler à des règles de morale. On sait que l’importation de magazines porno est interdite depuis Abdoulaye Wade au Sénégal et tout le monde s’y fait. Ceux qui veulent en voir vont sur Internet. Et aucun État ne peut arrêter la mer de « l’innanet » avec ses bras, par exemple.
Interdire de diffusion TV une série sénégalaise que tout le monde peut continuer à voir sur YouTube est …malvenu.
Éduquez les gens à apprécier la qualité en leur donnant de la qualité. Et ça c’est la responsabilité, au premier chef, des médias gouvernementaux financés avec nos impôts et nos redevances Senelec.
Damel Mor Macoumba Seck, chef-éditorialiste
Sentract.sn alias Tract.sn