En 2020, ces élections à l’étranger qui peuvent transformer le monde

La présidente taïwanaise, Tsai Ing-wen, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et le président ivoirien, Alassane Ouattara, jouent leur avenir cette année. (Reuters)

Au-delà de l’omniprésente présidentielle américaine, d’autres scrutins capitaux sont prévus cette année.

> A Taïwan dès le 11 janvier : la présidente sortante, Tsai Ing-wen, est bien partie pour être réélue, ce qui risque d’augmenter le niveau de tension avec la Chine. Elle est en faveur du maintien des relations actuelles avec Pékin, quand les autorités chinoises rêvent de réunifier l’île avec le continent.

> En Israël le 3 mars : pour la troisième fois en moins d’un an, le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, va tenter de se maintenir au pouvoir, ce qui lui permettrait de conserver son immunité alors qu’il est inculpé dans trois dossiers. Le centre-gauche espère parvenir à bâtir une coalition suffisamment forte pour éviter une annexion des territoires palestiniens.

> En Côte d’Ivoire le 31 octobre : le président sortant, Alassane Ouattara, laisse planer le doute sur ses intentions mais dissuade tout autre candidat de poids de postuler. Le risque d’un retour des violences partisanes et ethniques est à craindre dans ce pays.