FONDS FORCE COVID-19 : Mansour Faye discrédite la Cour des comptes

Tract-Dans une interview avec L’Observateur, Mansour Faye nie toutes les observations de la Cour des comptes qui a épinglé son ancien Dage. Il promet d’ailleurs de contre-attaquer.

A la tête dudit ministère au moment des faits, Mansour Faye n’en revient pas des accusations porté à son encontre. Il lave à grande eau le Dage Aliou Sow.

Pour l’actuel ministre des infrastructures c’est lui-même qu’on cherche à atteindre avec de si graves accusations.

«Au-delà du DAGE, c’est moi-même qui suis visé en réalité. J’ai suivi le processus du début à la fin parce que les questions de transparence sont importantes pour moi. Qui touche le DAGE me touche », a-t-il soutenu.

Il poursuit qu’il ne peut pas se taire « par devoir moral »

«Je ne peux accepter qu’on accuse quelqu’un qui n’a rien fait. En plus un collaborateur qui a travaillé d’arrache-pied pour arriver à ce résultat», a-t-il fait savoir.
Interrogé sur le marché de riz, M. Faye a tenu à préciser que « tout le processus s’est déroulé dans les règles de l’art, en faisant économiser de l’argent à l’Etat. L’enveloppe était de 69 milliards F Cfa et le ministère a retourné environ 5 milliards F Cf d’économie pour l’Etat du Sénégal », s’est-il félicité.
Mansour Faye a annoncé qu’il fera un recours si l’occasion se présente. « Je ne peux pas comprendre qu’on livre à la vindicte populaire, sur des bases non justes, d’honnêtes citoyens, des gens qui sont allés dans le Sénégal des profondeurs. Ça pose problème », a-t-il regretté.

M. Faye se dit convaincu que c’est sa personne qui est visée au-delà du Dage : «Au-delà du DAGE, c’est moi-même qui suis visé en réalité. J’ai suivi le processus du début à la fin parce que les questions de transparence sont importantes pour moi. Qui touche le DAGE me touche ».

A l’en croire,le Dage Aliou Sow est « affecté » par les conclusions du rapport.

Mais, a-t-il renseigné, « Je l’ai rassuré parce que dans cette histoire, nous sommes tous ensemble et nous n’avons rien à nous reprocher. Nous avons la conscience tranquille ».

Le beau-frère du président Macky Sall va plus loin en accusant certains auditeurs de la Cour des comptes de « politiciens encagoulés ».

« Nous avons une Cour des comptes de référence, mais il y a quand même des graines qui ternissent un peu l’image de cette institution, parce que ce rapport ne s’explique pas. Ce n’est pas juste. Pourquoi ? Est-ce que ces auteurs n’ont pas d’autres préoccupations ou des ambitions politiques. On peut toujours se poser la question…Certaines personnes ont des casquettes politiques et se cachent derrière des institutions pour atteindre leur but. C’est peine perdue ».