Injonctions de la Cedeao : la Guinée et le Burkina veulent un délai supplémentaire

SENtract – La Guinée et le Burkina avaient jusqu’à ce 25 avril pour se conformer aux injonctions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sous peine de sanctions.

 

Ce délai passé, la CEDEAO indique avoir reçu des communications du Burkina Faso le 22 avril 2022 et de la République de Guinée le 25 avril 2022 concernant la transition politique dans chaque pays.

Le Burkina Faso, selon l ’organisation communautaire, a souhaité disposer d’un délai supplémentaire par rapport à l’échéance du 25 avril 2022 fixée par la Conférence des Chefs d’Etat le 25 mars 2022 à Accra, afin de poursuivre les consultations sur diverses questions.

Selon la même source, rapporte Le Témoin, la Guinée a présenté les évolutions récentes concernant le processus de transition et souhaité également avoir davantage de temps par rapport à l’échéance du 25 avril 2022 pour lui permettre de poursuivre les consultations sur le plan interne.

Compte tenu de ce qui précède, la CEDEAO informe donc avoir décidé d’envoyer des missions dans ces deux pays à charge pour elles de préparer des rapports pour le prochain Sommet de l’organisation.