INTERVENTION MILITAIRE AU NIGER : Les conseils de Mimi Touré à la CEDEAO

Tract-L’intervention militaire de la Cedeao au Niger ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique des différents pays de l’organisation sous-régionale.

L’ex-Première ministre sénégalaise, Aminata Touré, dit s’opposer à toute intervention militaire. Elle prône le dialogue et la négociation.

Mimi Touré dit s’opposer à toute intervention militaire, car selon elle, il faut mener une guerre contre l’insalubrité, la pauvreté, le sous-développement.

« Je demande solennellement, en tant que militante des Droits de l’homme, aux chefs d’Etat de la CEDEAO de privilégier le dialogue et la négociation », a-t-elle dit en conférence de presse, ce lundi 07 août.

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest avait donné jusque ce dimanche soir aux putschistes pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, et pour libérer le président Bazoum, sous peine d’intervenir militairement.

Le bloc ouest-africain -soutenu par la France qui a annoncé appuyer « avec fermeté et détermination » les efforts pour contrer le putsch -, s’était dit « prêt » et avoir « les ressources nécessaires ».

Mais en réalité, la situation est moins certaine. Alors que la junte qui a pris le pouvoir le 26 juillet à Niamey n’a montré aucune volonté de céder la place, la perspective d’une intervention militaire est encore loin d’être acquise.