JUSTICE-SOCIETE : La société civile sort du silence après les séries « d’arrestations arbitraires »

Tract – L’Amnesty International Sénégal, la RADDHO et la LSDH sont sorties du silence après avoir observé une série d’arrestations ces derniers temps.

Ces membres de la société civile, après l’arrestation d’Hannibal Djim, des membres de Pastef, etc, ont sorti un communiqué pour réclamer la fin des « arrestations arbitraires ».

« La Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) et Amnesty International Sénégal sont préoccupées par la multiplication des arrestations, à Dakar et dans les régions, des activistes et des militants des partis politiques d’opposition », peut-t-on lire dans le communiqué rendu public par ces organisations de la société civile.

Ces derniers estiment :

« Ces arrestations constituent de graves atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de réunion pacifique consacrées par les textes au plan international et national. Elles doivent cesser immédiatement et les poursuites contre les personnes interpellées doivent être abandonnées», ont-t-ils défendu.

Avant de lancer :

« Nous demandons à l’Etat du Sénégal à rompre avec la logique répressive, à respecter et faire respecter scrupuleusement la liberté de réunion pacifique…Une manifestation non violente, même non déclarée, ne doit pas être réprimée. Elle a juste besoin d’être encadrée par les forces de sécurité qui doivent agir, en cas de recours à la force, dans le strict respect de la loi et des normes internationales en matière de maintien de l’ordre notamment celles relatives à l’usage des armes à feu », soutiennent-t-ils.

Hadj Ludovic