Le Premier ministre du petit royaume africain d’Eswatini est décédé

(FILES) In this file photo taken on September 5, 2019 Prime Minister of Eswatini Mandulo Ambrose Dlamini smiling at a plenary session of African Leaders at the World Economic Forum (WEF) Africa meeting at the Cape Town International Convention Centre in Cape Town. - Dlamini dies on December 13, 2020 after being hospitalised with Covid-19. (Photo by RODGER BOSCH / AFP)

〈Tract〉 – Dimanche 13 décembre, le Premier ministre du royaume africain d’Eswatini est décédé dans un hôpital sud-africain, a annoncé le gouvernement de ce pays, ex-Swaziland.

 

La cause du décès n’a pas été précisé. Ambrose Dlamini, Premier ministre de la dernière monarchie absolue du continent, avait 52 ans. « Sa majesté m’a demandé d’informer la nation du décès triste et prématuré » du Premier ministre, « cet après-midi alors qu’il était soigné dans un hôpital en Afrique du Sud », déclare le vice-Premier ministre Themba Masuku dans un communiqué.

Il avait été hospitalisé en Afrique du Sud le 1er décembre, plus de deux semaines après avoir été diagnostiqué positif au Covid-19. Il avait annoncé le 15 novembre avoir été testé positif au coronavirus, ajoutant qu’il était « asymptomatique » et qu’il se sentait bien. Il se préparait alors à « travailler depuis la maison » jusqu’au feu vert des médecins. Mais il avait ensuite été décidé, « en vue d’accélérer son rétablissement », de le transférer dans un hôpital sud-africain au début du mois, avait annoncé le vice-Premier ministre.

 

127 décès du Covid-19 en Eswatini

Selon les derniers chiffres diffusés dimanche, avant l’annonce de ce décès, l’Eswatini a recensé plus de 6 700 cas dont 127 décès du Covid-19, pour une population de 1,2 million d’habitants. Ambrose Dlamini, chef d’entreprise novice en politique, avait été nommé Premier ministre en octobre 2018. Mandvulo Ambrose Dlamimi, ancien directeur de banque et alors PDG de la branche swazie du géant de la téléphonie mobile MTN, avait succédé à Sibusiso Barnabas Dlamini, récemment décédé de maladie.

Le rôle du chef de gouvernement est extrêmement limité dans l’Eswatini, où le roi, en poste depuis 1986, nomme les ministres et contrôle le parlement. Dans ce pays pauvre et enclavé d’Afrique australe, les formations politiques ne sont pas autorisées à participer aux scrutins.

Source: AFP

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