Dans son rapport suite à l’éboulement, vendredi dernier, sur la Corniche, au niveau de l’emplacement des maisons surplombant l’hôtel Lagon 2, la Direction générale de la construction et de l’habitat (DGCH) a souligné « la nécessité d’intervenir en urgence pour stabiliser ». Ce, après avoir constaté « l’absence de semelles isolées pour les murets (ou toute autre forme d’ancrage) », de la « corrosion des aciers des éléments armés (enrobage certainement pas en cohérence avec la proximité de la mer », de « gravats, roches et particules fines pour mise à nu », et aussi l’absence « de talus des ouvrages de soutènement ».
Selon le document parcouru par le journal « LeQuotidien », les pluies diluviennes ont entraîné un glissement de terrain. D’ailleurs, une intervention est prévue par Eiffage, et elle doit être « normalement à la charge du propriétaire ». Dans la même veine, il est aussi noté la « nécessité d’anticiper sur pareilles situations avec les maisons mitoyennes. Considérant le risque « élevé », la DGCH ajoute, dans son rapport, qu’il y a « nécessité de sécuriser les jardinières » et de « bien choisir la position et prévenir qu’elles dégringolent ».
Lors du glissement de terrain, plusieurs véhicules, stationnés sur la chaussée, ont été endommagés.