[Photos] Maison de la presse/ Veillée nocturne de la CAP et du FRAPP: pancartes brandies, bougies allumées pour libérer Pape Alé Niang

Tract – Le collectif pour la libération de Pape Alé Niang et le FRAPP, ont organisé, dans la nuit du vendredi 06 au samedi 07 janvier 2023, une veillée à la Maison de la presse Babacar Touré, avec la participation des journalistes, des membres de la société civile, et des anciens de la presse à savoir Baba Diop, Bacary Domingo Mane, Momar Diongue….

 

Ils ont tous allumé des bougies, des torches pour manifester, avec cette forme de lutte, contre la mise dans le noir de la presse sénégalaise. Ils n’auront pas omis de brandir des pancartes « Non à l’intimidation », « Libéré Pape Ale », «Oui au droit du public et à l’information » pour ramer, dans cette nuit face à la mer, à contre-courant de l’exercice dangereux que l’Etat est en train de dérouler.

Membre actif dans ce combat, Ibrahima Lissa Faye explique que « le noir pour nous, peut symboliser la liberté de la presse qui est menacée, qui vit des heures sombres. Alors, nous allumons des bougies, des torches pour éclairer cette liberté d’expression qui, en tout cas, est régressée ».

Selon Ibrahima Lissa Faye, il est inadmissible que cette liberté de presse soit aspphyxée de la sorte avec cette ignoble image de «l’incarcération de Pape Ale Niang depuis 60 jours maintenant». Cette situation inacceptable pousse «à continuer à dérouler notre plan d’actions». Et ne jamais lâcher prise.

«Nous avons fait trois rassemblements, trois conseils des médias. Ça, c’est une autre forme de lutte. Ceux qui connaissent l’histoire de la lutte de classe ouvrière, savent ce que  signifiait une veillée nocturne avec des bougies. Ça symbolise beaucoup de choses. Je pense que le président de la République devrait tirer des enseignements sur ça et dire surtout qu’il est possible de rectifier le tir. Il lui est possible de se retrouver avec cette famille de la presse, de se retrouver avec les populations qui pensent que l’État se braque et cherche à casser du journalisme, à réduire au silence des citoyens», a développé Ibrahima L. Faye.

Tract

Photos: Cheikh Diallo