Piques de l’As de ce samedi : les danseurs-embrasseurs de Wally Seck envoyés en prison

SENtract – Voici les piques de l’As de ce samedi 26 juin lues pour vous par Sentract.sn :

Babacar Ba du Forum du justiciable valide le projet
Juriste de formation et président de l’organisation de la société civile, Babacar Ba refuse de succomber à la dénonciation tous azimuts des actions du pouvoir même si ce dernier a raison, comme c’est le cas de certains membres de la société civile. « Il n’y a qu’une seule chose qui change, c’est la peine. En effet, pour les personnes inculpées pour terrorisme, la peine ne sera plus des travaux forcés à perpétuité, mais la réclusion criminelle à perpétuité », dit-il au micro de nos confrères de la Rfm. Une manière de dire que cette levée de boucliers de l’opposition ressemble plus à de la manipulation.

Arrestation de plusieurs manifestants à la place de l’obélisque
Lors de l’examen de la modification du Code pénal et du Code de procédure pénale, le dispositif des forces de l’ordre a anéanti les tentatives du M2D de manifester devant l’Assemblée nationale. Raison pour laquelle, ceux qui tenaient coute que coute à manifester contre la loi qualifiée de liberticide, se sont donné finalement rendez-vous à la place de la Nation pour dénoncer un recul démocratique et une menace sur les libertés. Après une brève déclaration à la presse, ne dizaine de manifestants ont été embarqués par la Police. Le mouvement Y en a marre parle de l’arrestation de «premiers terroristes». Parmi les personnes arrêtées, on peut citer le coordonnateur de Y en a marre Aliou Sané, le rappeur Nit Doff, Kilifeu de Y en à marre, Simon Kouka de Y en à marre, Guy Maruis Sagna de Frapp France Dégage, Dr Babacar Diop des Fds, Bentaleb Sow de Frapp France Dégage, Gadio de Frapp / Doyna, Tiger de Y en a marre et Mbaxan de Y en à marre. Il y a également Maimouna Bousso, Clédor Sène, Fadilou Keita de Pastef, Assane Diouf et plusieurs autres manifestants. Ils ont été conduits au Camp Abdou Diassé. Le M2D exige leur libération immédiate et dénonce, par ailleurs, les sévices corporels exercés sur Karim Xrum Xax et d’autres militants par les forces de l’ordre. Réaffirmant son opposition farouche à cette loi, le M2D exige son retrait inconditionnel et maintient son appel à la résistance.

Decroix appelle à des manifestations
Le leader d’Aj/Pads a déjà concocté la stratégie de l’opposition après l’adoption des projets de loi portant modification du Code pénal et Code de procédure pénale. Le député Mamadou Diop Decroix demande à l’opposition et au M2D de passer immédiatement à la phase supérieure à savoir l’organisation de manifestations continues pour exiger la démission du président de la République, si le projet en l’état sur le Code pénal est adopté par les députés. Pour le folliste, le peuple malien ne devrait pas être plus digne que le peuple sénégalais. Il exhorte le M2D à manifester jusqu’au retrait de cette loi ou jusqu’à l’abandon du pouvoir par Macky Sall. Mamadou Diop Decroix est convaincu que les deux projets de loi constituent un complot sans précédent dans l’histoire récente du pays contre la démocratie et les libertés et pour la légalisation d’une dictature hideuse.

Des nervis encore des nervis
Revoilà les nervis dont les agissements au Fouta avaient défrayé la chronique. La section communale Pastef de la commune de Patte D’oie a alerté hier, dans un communiqué, sur la présence de nervis devant le domicile Maïmouna Dièye. Il s’agit, à leurs yeux, d’une tentative d’intimidation contre la coordinatrice de la section communale et présidente du Mouvement national des femmes patriotes. Pastef de la Patte D’Oie tiendra pour responsable l’Alliance Pour la République (APR) de tout ce qui en découlera, tout en réitérant sa volonté manifeste de résister face à l’oppression.

Des journalistes brutalisés par la police
La journée d’hier a été mouvementée pour certains députés et des manifestants qui sont interpellés par les forces de l’ordre. Elle n’a pas été paisible non plus pour la presse. Alors qu’il était en plein travail, notre confrère Alassane Baldé de «SenTv» a été interpellé à l’Assemblée nationale par les forces de l’ordre. Le journaliste Amadou Sabar Ba de la «Rfm» été également brutalisé par les policiers.

Les craintes sur l’article 238
De tous les deux projets de lois soumis aux députés hier pour examen, c’est l‘article 238 du Code pénal qui préoccupe le plus les défenseurs des droits humains. Dans un communiqué conjoint, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh et Amnesty International Sénégal disent être surprise du libellé du nouveau texte de l’article 238 du Code pénal incriminant le crime d’association de malfaiteurs au Sénégal, en rapport avec le crime de terrorisme. Ainsi, ils considèrent que tout regroupement serait désormais potentiellement constitutif soit du crime d’association de malfaiteurs, soit du crime de terrorisme. Pour les défenseurs des droits humains, une telle loi remettrait substantiellement en cause le droit à la manifestation et de façon générale la liberté d’expression. Au regard des risques, ces organisations interpellent solennellement le président de la République Macky Sall pour que du temps soit accordé au débat sur les préoccupations soulevées pour leur prise en compte.

Birahime Seck plus profond
Le Forum civil s’est intéressé aussi aux deux projets de loi polémique. Pour le coordonnateur national, le problème réside moins dans les textes que l’interprétation qu’en feront les parquetiers. De prime abord, Birahime Seck pense que l’enjeu sécuritaire ne doit pas être un prétexte pour bâillonner des segments de la vie publique. A ce niveau, la responsabilité de l’Exécutif et de la justice est engagée, dit-il. Selon lui, la crainte réside plus dans l’interprétation que le parquet fait de la loi que dans le projet de loi lui-même. A l’en croire, c’est le problème de l’indépendance de la justice qui resurgit, après que notre système judiciaire a pris un sacré coup de domestication avec la loi de 2017 portant une réforme sur l’âge de la retraite des magistrats. Il est d’avis que le véritable combat demeure au niveau de l’indépendance de la justice. Aussi, regrette M. Seck, une loi de ce type ne doit pas être discutée en procédure d’urgence au regard de ses multiples implications sociales, sécuritaires et de gouvernance. Par ailleurs, Birahime Seck pense que la faute est aussi imputable à l’opposition parlementaire qui n’a pas su informer convenablement les citoyens depuis la discussion de la loi en Commission

La présidente de «And Takku Liguey» en prison
La présidente du groupement «And Takku liguey» croupit en prison pour escroquerie. Fatou B. habitant l’Unité 21 des Parcelles assainies et âgée de 43 ans, a réussi à soutirer de l’argent à plusieurs personnes, prétextant la mise sur pied d’un groupement de femmes. A. Faye, l’une des victimes, a été approchée par Fatou B. pour être la garante de l’obtention d’un financement de 550 mille francs, dans le cadre d’un projet de vente d’ustensiles de cuisine. Après l’obtention d’un financement de 550 mille francs auprès d’une mutuelle de la place, Fatou B. revient dire à A. Faye qu’elle a loué un magasin avec l’argent. Ainsi elle devait commencer à rembourser l’argent en octobre 2020. Mais elle n’a pas respecté son engagement à date échue. Contactée à plusieurs reprises par la Banque, A. Faye se rend à la Police des Parcelles assainies pour porter plainte contre Fatou. B qui lui a soutiré 1,8 million de francs. La comptable M. Diarra été aussi victime des agissements malsains de Fatou B. Elle y a perdu 250 mille francs. Fatou B a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle est déférée au parquet pour escroqueries multiples.

Les danseurs de Waly envoyés en prison
Le parquet n’a pas perdu de temps pour envoyer les deux danseurs de Wally Seck à la citadelle du silence. Selon seneweb, Ameth Thiou et Eumeudy ont passé leur première nuit à la prison du Cap Manuel. Ce, en attendant leur procès prévu dans la semaine à venir pour le chef de prévention d’attentat à la pudeur. Les mis en cause étaient en garde à vue dans les locaux de la Sûreté Urbaine du commissariat central deDakar depuis hier, avant d’être déférés hier, vers 13 h. Ameth Thiou et Eumeudy Badiane sont arrêtés à la suite de la plainte de l’ONG Jamra et du mouvement Nittu Dëgg. Le chanteur Wally Seck a été aussi entendu par les enquêteurs, comme témoin.

Noyades à Mbao
La mer continue de faire des victimes en cette période de chaleur à Dakar. Hier,trois corps sans vie ont été repêchés à la plage de Sipres de Mbao. Plus chanceux, deux autres jeunes ont été repêchés vivants par les sauveteurs. Les dépouilles des victimes ont été acheminées dans des structures sanitaires par les sapeurs-pompiers.

Rapport final du fonds Force covid-19
Le président du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force covid-19), le général François Ndiaye, a terminé ses investigations. Général Ndiaye et son équipe vont présenter le rapport final de leurs activités au président de la République, le jeudi 1er juillet à 11 heures au Palais. Après la remise du rapport au chef de l’Etat, le Comité animera une visioconférence de presse pour rendre public le contenu du document.

Ivre, le pêcheur subtilise un téléphone
O. Sène est un drôle de pêcheur. Sous l’emprise de l’alcool, il s’est introduit dans la chambre de D. S. à l’Unité 25 des Parcelles assainies. Sommé de s’expliquer sur la raison de sa présence dans la chambre d’autrui,I. Sène menace le maître des lieux. Ce dernier alerte les occupants de la maison. C’est ainsi que O Sène a pris la fuite avant d’être rattrapé par une foule en furie prête à lui faire la fête. Il avait déjà réussi à subtiliser le téléphone portable de D. S. A la Police des Parcelles assainies où il a été conduit, il a déclaré avoir agi sous l’emprise de l’alcool. Il a été déféré au parquet.

Plénière avec le G7 en juillet
Les enseignants dont la carrière est quasiment hypothéquée par les lenteurs administratives espèrent des changements à l’issue de la rencontre entre le ministre de la Fonction Publique et les syndicats. Après avoir déterré la hache de guerre, ils ont été reçus hier par le ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public. Mariama Sarr a annoncé une plénière avec le G7 dans la première quinzaine du mois de juillet. La partie syndicale a apprécié la reprise du dialogue social suspendu à cause de la covid-19.

Doléances du Fouladou : l’achèvement des chantiers
Le Fouladou a déjà compilé ses doléances en attendant l’arrivée du Président Macky Sall en tournée économique dans les prochains jours. Dans le cahier de doléances figure beaucoup de chantiers inachevés. Lors du passage du chef de l’Etat les populations vont réclamer l’achèvement des chantiers du centre délocalisé de l’université Assane Seck à Kolda, le pont de Hillèle, le complexe frigorifique de Bouna, le démarrage du DAC de Fafoucourou malgré les promesses. A cela, le problème de la couverture téléphonique, l’absence d’électricité dans le monde rurale et l’enclavement de certaines localités, notamment le département de Médina Yoro Foulah, le bitumage de l’axe Kolda-Salikégné etc. Pour rappel lors du conseil des ministres décentralisé il était prévu un investissement de 204 milliards dans la région de Kolda.

Visite de travail du ministre gambien de la Santé
Le ministre gambien de la Santé, Ahmadou Lamin Samateh effectue une visite de travail au Sénégal depuis le 22 juin. Il a tenu hier, avec son homologue de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, une séance de travail. Les deux parties ont discuté du renforcement des relations entre les deux ministères en matière de traitement des patients gambiens, la formation des médecins et chercheurs gambiens, la coopération bilatérale en matière de fournitures médicales, le renforcement des capacités des spécialistes et des recherches transfrontalières. Le ministre de la Santé du Sénégal, Abdoulaye Diouf Sarr a assuré son homologue de la disponibilité du Sénégal à accompagner son pays dans le cadre d’une coopération bilatérale forte. Aussi Abdoulaye Diouf Sarr a magnifié l’amitié sénégalo-gambienne et promis de tout mettre en œuvre pour une approche collaborative dans les prestations médicales.

SENtract