RENCONTRE À LA PRIMATURE : Les points abordés entre Serigne Mboup et Sonko

Tract-Le président de la République avait établi clairement le rôle du secteur privé dans sa gouvernance, et son Premier ministre a rapidement pris des mesures pour mettre en œuvre cette feuille de route. Hier- jeudi, Ousmane Sonko a reçu le Président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup, qui a exprimé son soutien à la vision patriotique du gouvernement.

En sa qualité de Président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), Serigne Mboup a été reçu par le Premier ministre Ousmane Sonko. À l’issue de cette rencontre, l’homme d’affaires a souligné l’importance cruciale du secteur privé dans le développement économique et social du Sénégal. « J’ai eu l’honneur d’être reçu par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a souligné nos relations de longue date, fondées sur le patriotisme et notre engagement commun en faveur du développement économique, social et éducatif du Sénégal, notamment à travers les daaras », a déclaré le maire de Kaolack dans un communiqué.

Les deux responsables ont discuté de l’urgence et de la priorité accordées par le nouveau gouvernement à la création d’emplois et au rôle crucial du secteur privé pour répondre à cette demande sociale pressante. Se référant à une étude de l’Ansd sur le secteur privé, qui révèle que « 97 % des près de 500 000 PME recensées sont informelles et relèvent donc des chambres consulaires », Serigne Mboup a souligné que « les chambres de commerce sont les services les plus connus par les PME et que 80 % de ces dernières sont satisfaites des services reçus ».

Cette rencontre marque la première audience accordée par le nouveau Premier ministre depuis sa prise de fonction. Dans son message à la Nation du 3 avril, le président avait accordé une attention particulière au secteur privé, déclarant : « Je ferai une priorité élevée des politiques publiques, en concertation avec le secteur privé. Nous devons, à cet effet, revisiter les mécanismes existants, les améliorer et les rationaliser afin qu’ils répondent mieux aux besoins d’emploi et autres activités génératrices de revenus pour les jeunes ». Bassirou Diomaye avait ajouté : « Je compte m’appuyer sur un secteur privé fort parce que soutenu par l’État. Sur la base de nos besoins prioritaires, nous travaillerons ensemble pour endogénéiser notre économie ».