[REPORTAGE ‘TRACT’] ENVIRONNEMENT : Les fonctions multiples de la zone des Niayes, les empiétements progressifs qu’elle subit et les solutions pour la sauvegarder

Tract – Votre site Tract, dans l’optique d’informer et d’éveiller en même temps, s’est intéressé ce week-end aux questions d’ordre environnementales.

 

Dans cet article, nous présentons aux ‘Tractonautes’  la Zone des Niayes qui, en dehors de sa beauté, joue un rôle fondamentale dans le domaine écologique.

Pour mieux vous faire comprendre l’utilité de la zone des Niayes et ses fonctions multiples, d’abord nous vous parlerons du rôle que joue cette dernière sur la question des eaux de surface et des eaux de pluie excédentaires.

Ensuite, nous vous parlerons des agressions dont elle subit et les conséquences qu’elles engendrent.

Et pour finir, nous vous parlerons de quelques solutions pour anticiper sur les conséquences d’ordre sociales et environnementales que pourraient engendrer ces agressions faites sur la zone des Niayes.

 

La zone des Niayes assure plusieurs fonctions écologiques fondamentales. Un vrai poumon vert, la zone humide des Niayes est à la fois un régulateur du régime des eaux de surface, un habitat pour une flore et une faune caractéristiques d’une biodiversité exceptionnelle.

La zone humide des Niayes joue également un rôle important, en agissant comme une éponge naturelle qui absorbe et stocke les eaux de pluie excédentaires, pour limiter les inondations et les risques de catastrophe liés à l’eau.

La zone humide des Niayes constitue un cadre de vie pour les riverains et est une ressource de grande valeur socio-économique, culturelle, scientifique, récréative et sportive dont la disparition serait irréparable.

Mais, malgré toute son utilité, la zone des Niayes subit des empiétements progressifs et des agressions récurrentes qui, dans le futur, auront sans aucun doute des conséquences sociales et environnementales importantes.

Cependant, pour anticiper ces problèmes, régir le fonctionnement au sein de la technopole pourrait être une des solutions, car cette zone pourrait jouer naturellement le rôle de contrôle des inondations, de réceptacle naturel des eaux pluviales, de résilience et de poumon vert pour améliorer durablement le bien-être des populations, surtout celles de Pikine et ses environs.

Et, il est également important de savoir que la zone de technopole reste un des bassins potentiels pour l’atteinte de la production nationale de 350.000 tonnes d’oignon et l’augmentation des exportations horticoles à hauteur de 157.000 tonnes tel que décliné par le PSE.

Concernant l’aspect législatif, on peut noter que le Sénégal a voté de nombreuses lois nationales et ratifié des conventions internationales destinées à protéger l’environnement, en particulier les zones humides, les territoires vulnérables et les faunes et flore menacées.

D’ailleurs le Président de la République, durant son premier mandat, lors d’un Conseil interministériel délocalisé à Pikine, avait donné des instructions pour l’audit du foncier, la sauvegarde et la protection de la zone des Niayes, l’organisation d’un CRD et d’un Conseil interministériel sur les zones humides.

 Hadj Ludovic