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ROMAN : Ousseynou Nar Guèye surprend avec «Waiyyendi m’a tuer*»

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(Tract)- «Waiyyendi m’a tuer*». C’est le titre du roman paru, jeudi dernier, en version numérique dans Youscribe proposé par Orange. Un ouvrage dont la version papier sera disponible le 02 février prochain. Il est écrit par le journaliste Ousseynou Nar Guèye et a été présenté, jeudi après-midi, lors d’une cérémonie à l’Institut Africain de Management (IAM). Ce roman est coédité par les Editions Presqu’île Lettrée (Sénégal).

«J’ai pensé à ce titre, parce que c’est un peu ma culture populaire et universelle. Mais personne ne meurt et personne n’est tué dans ce roman. Par contre, il y a une chasse à l’homme dans laquelle on essaye d’inventer à la vie du héros. C’est vrai qu’il y a de la tentation de jeu de mots et c’est un titre qui s’est imposé naturellement à moi», a confié l’auteur.

«Le ‘Waiyyendi’, c’est une allitération de ‘Waiyyendi’ qui vient de ‘Waiy’ chanter et ‘Waiyyendi’ chantonner», a expliqué Ousseynou Nar Guèye, qui a souligné que «dans une première œuvre, on met beaucoup de soi. Dans cette fiction là, il y a certainement de moi, de ma vie, mais que je n’ai pas raconté comme un reportage. Mais plutôt… la source d’inspiration pour créer des situations, les renverser complètement, créer des personnages. Parce que, à part les personnages de ce domaine musical que j’appelle le champ des chants à rythme ternaire ou on reconnaîtra facilement le ‘mbalax’, il y a des personnages tirés de la vie politique sénégalaise».

Le romancier de renchérir, à propos des personnages, que «Karbala, c’est un héros dont j’ai voulu faire quelqu’un qui n’a pas que des bons côtés et des qualités, qui est un anti-héros aussi, parce qu’il a des manques affectifs, des échecs aussi bien sur le plan professionnel, sur le plan personnel et sur le plan amical. Karbala, c’est une représentation. Parce que c’est difficile d’analyser nous-même ce qu’on a fait. Ce qu’on a envie, c’est que les gens le lisent, qu’ils en tirent une joie, des enseignements».

Selon lui, «l’intrigue du livre, l’histoire que raconte le livre est importante. Mais la façon de raconter est plus importante, c’est à dire le plaisir qu’on tire aux mots, quitte à lire deux fois la même phrase avant de se dire qu’est-ce qu’il a voulu dire. L’objectif, c’était de se dire cette langue là, nous a beaucoup dominés, montrons lui que nous pouvons la dominer. En faisant des néologismes, en créant des mots qui n’existent pas forcément. Souvent, ce sont des mots wolof qui sont francisés».

«L’exercice, c’était de faire de la littérature avec une histoire qui était plus un prétexte à jouer du plaisir des mots. Ce premier roman de 132 pages aborde des thèmes comme l’amour, l’amitié, la mort sociale, la politique et des luttes pour le pouvoir temporel», a informé Ousseynou Nar Guèye qui est par ailleurs le fondateur du site Tract.sn.

Source : Voxpop

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