Situation politique du Sénégal: El Hadji Ngagne Diagne pointe la presse

Tract –  Dans un entretien accordé à nos confrères de Besbi, le célèbre animateur et chroniqueur de lutte a fait sa lecture avec l’avènement de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir, plébiscité par les sénégalais.  

 

«Personnellement, c’est avec l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du Sénégal que j’ai réalisé véritablement que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui il veut. Trois mois auparavant, en passant devant la Mac de Rebeuss, personne ne pouvait imaginer que le prochain président de la République y est incarcéré. Combien de fois, Diomaye a entendu de l’intérieur de la prison les sirènes du cortège de Macky Sall passant par la corniche ? Mais en aucun moment, il ne se doutait que dans trois mois, ce serait son tour», commente l’enfant de la Medina, plus précisément au quartier de Diecko. Poursuivant, il ajoute : «Qui a travaillé le plus dans le projet Pastef et qui est le plus connu dans ce parti ? C’est incontestablement Ousmane Sonko. Mais c’est Dieu qui en a décidé autrement».

A l’en croire, il est persuadé que le Président Bassirou Diomaye Faye lui-même a tiré une leçon de la façon dont il a été élu. Ce qui lui fait dire qu’il ne doit pas accepter qu’on le détourne de sa trajectoire en l’invitant sur le chemin de la vengeance. « Moi, je pense qu’il a été mis sur le chemin des Sénégalais par Dieu, car c’est Birame Souléye Diop, le numéro 2 de Pastef, il y a aussi d’autres cadres qui sont dans Pastef, hormis les alliés comme Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy. En fait, c’est parce que justement, Ousmane Sonko sait qu’il est un homme de valeur. Je pense que tous les Sénégalais doivent s’unir derrière le nouveau gouvernement. Qu’on arrête un peu la politique pour retourner au travail. Et sur ce coup-là, j’accuse la presse », tonne-t-il.

A la question de savoir quel est son degré de responsabilité dans tout cela ?, sa réponse est acerbe : « Parce que c’est la presse qui encourage ce débat dans l’espace public. On a l’impression que la presse n’a pas de programme. En tout cas, elle doit revoir les lignes éditoriales. On ne parle que de politique dans ce pays, on a que des débats politiques, matin et soir. Alors que le pays regorge de personnes de valeur, qui peuvent aider le pays à avancer ou donner de bons exemples à la jeunesse ».

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