THIAROYE-SUR-MER : Les conseillers municipaux exigent la libération de leur maire pour percevoir leur salaire

Tract-Les agents municipaux de la commune de Thiaroye sur mer ont indiqué lundi, qu’ils sont restés deux mois sans recevoir leurs salaires et sollicitent la libération de leur maire, El Mamadou Ndiaye.

« Notre maire a fait l’objet d’une interpellation relative à une affaire liée à l’exercice de ses fonctions professionnelles d’avocat à la Cour. Pour une question de continuité du service public local, il a pris un arrêté pour déléguer sa signature au 1er adjoint au maire dans le respect de l’ordre de préséance », a indiqué Moustapha Dème membre du collectif.

Au regard des dispositions du Code général des collectivités territoriales et des textes relatifs à la gestion de l’Etat et de ses démembrements, explique-t-il, « il est brandi l’obligation pour notre maire de disposer d’une autorisation du juge pendant sa détention provisoire pour signer les actes administratifs d’incidence financière pendant la gestion 2023 hors du champ de la délégation de signature du 1er adjoint au maire ».

M. Dème, dont les propos sont rapportés par Pressafrik, a dénoncé qu’ « une telle décision impacte le paiement des salaires du personnel municipal, des indemnités des adjoints au maire, du maire et des délégués de quartier ». A ce jour a-t-il ajouté dans ses propos rapportés, un constat de deux mois d’arriérés de salaires est noté causant un immense préjudice pour nos institutions financières partenaires (banques et mutuelles) et une menace pour nos enfants en perspective de la rentrée si l’aide 2023-2024.

Conformément à l’initiative des autorités locales, coutumières, religieuses, délégués de quartier, mouvements de femmes et de jeunes, familles et amis, « nous demandons l’indulgence du juge pour qu’il accorde une liberté provisoire voire définitive à notre frère, ami et patron Me EL Mamadou Ndiaye pour la reprise de ses activités professionnelles et un rétablissement de la situation des agents municipaux, adjoints au maire délégués de quartier », a poursuivi Moustapha Dème.