Dans Le Témoin, Thiant de Béthio Thioune : Sokhna Aïda plus engagée que jamais

SENtract – KEEMTAAN GI – CRUELLE MECHANCETE
« Toute méchanceté vient de faiblesse, l’enfant n’est méchant que parce qu’il est faible. Rendez-le fort, il sera bon », ainsi parlait Jean Jacques Rousseau, il y a plusieurs siècles. « Toute méchanceté a sa source dans la faiblesse », enfonçait Sénèque. Il faut apprendre au Chef l’art de prendre de la hauteur et de s’éloigner du chemin de la vengeance que lui font emprunter ses faucons et flagorneurs qui ne pensent qu’à leur panse. Quel intérêt à-t-il, le Chef, à vouloir ôter le pain de la bouche d’un père de famille qui veut nourrir sa progéniture ? Surtout que celui-ci, radié de la gendarmerie, est resté digne pour aller étudier et revenir partager son savoir avec ses jeunes sœurs et frères. Quel intérêt y a-t-il à le priver d’exercer ses compétences ? Cette obsession d’humilier, qui animent le Chef et son entourage de flagorneurs, ne nous parait pas être une bonne chose. Si l’acte posé hier était pour humilier le pauvre ex-capitaine, on peut dire que c’est l’effet boomerang qui s’est produit. Jamais le Chef n’a été autant lynché sur les réseaux sociaux qu’à la suite de la seconde mort du capitaine Seydina Oumar Touré survenue hier. Et à travers la cagnotte organisée pour l’officier de gendarmerie radié — 21 millions collectés en six heures ! —, on peut se faire une idée de l’impopularité d’une telle mesure qui a consisté à exercer des pressions terribles sur un établissement privé pour qu’il se se débarrasser d’un adversaire politique. Pitoyable !
KACCOOR BI

DÉCORATIONS DANS L’ORDRE NATIONAL DU LION MACKY HONORE DES SÉNÉGALAIS
De nombreux Sénégalais ayant rendu d’énormes services à la Nation seront décorés dans différentes distinctions de l’Ordre National du Lion. Sur la liste lue par le Témoin, le président de la République Macky Sall va honorer, au titre de Commandeur, le général de brigade Jean-Luc Diène, Directeur général du Renseignement extérieur, Mamoudou Niang Administrateur civil, Inspecteur général des Finances, Kader Diokhané, journaliste, Pape Massene Sène, ancien Sg du ministère de la Culture, général Pathé Seck ancien ministre et ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale, Mme Aby Diallo, commissaire de police à la retraite, M. Madieyna Diouf, Président Conseil de surveillance HAAS. Au Grade d’Officier, le commissaire de Police Tanor Thiendella Sidy Fall, Directeur général des Elections, Commissaire Matar Diop, Contrôleur général de Police, Coordonnateur interministériel de lutte contre la drogue, M. Mamadou Lamine Lô, Administrateur civil directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, M. Ibrahima Thioub, ancien Recteur de l’Ucad. Au Grade de Chevalier, nous retenons entre autres, Pape Ibrahima Diagne, Grand Serigne de Dakar, Ambassadeur Itinérant auprès du chef de l’Etat, Talla Sylla, Conseiller spécial à la Présidence de la République ; le général de brigade Martin Faye, Commandant de la Gendarmerie Territoriale, le général de Brigade Khar Diouf, DG de l’ARSM, Mme Tamaro Seydi Notaire à Dakar et, aussi à la ville, épouse du ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo !

AFFAIRE PHARMACIE DAKAROISE LE SYNDICAT FACE À LA PRESSE CE VENDREDI
La rue entre dans la danse ! Le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal (Spps) tient une conférence de presse ce vendredi 15 avril à 10h à son siège à Mermoz. Cette sortie médiatique est consécutive à son assemblée générale extraordinaire consacrée à l’affaire de la Pharmacie Dakaroise où les syndicalistes pharmaciens ont reçu le feu vert des pairs pour le déroulement d’un plan d’action. Justement, « Le Témoin » quotidien a appris que ce plan d’action vise à exiger que Mme Aïcha Goundiam Mbodji, pharmacienne titulaire de la Grande pharmacie Dakaroise, soit rétablie sans délai dans ses droits. Comme quoi, la rue syndicale (Niakhtou) tente de réussir là où la Cour Suprême a été défiée après avoir pris une position courageuse, car fondée sur le droit, dans cette affaire ! Hélas, le Sénégal demeure le seul Etat de droit au monde où un ministre tient tête à la plus haute juridiction du pays qu’est la Cour Suprême. Rappelons-le, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, avait jeté à la poubelle l’arrêt de la Cour Suprême autorisant Mme Aïcha Goundiam Mbodj à rejoindre son ancien emplacement sis Place de l’Indépendance à Dakar. Un emplacement stratégique que le ministre Diouf Sarr a filé à Mme Aminata Gassama, épouse de l’ancien maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé et propriétaire de la Pharmacie Nation. Aux yeux de ces syndicalistes, cette attribution est purement politique orchestrée par un ministre désirant faire plaisir à une « membre » de la famille présidentielle. Mais toute chose aura une fin !

WALAAHI…. AFFAIRE HÔPITAL DE LOUGA  LE MINISTRE ABDOULAYE DIOUF SARR DEVAIT DÉMISSIONNER !
Sur le point de donner la vie, Mme Astou Sokhna a trouvé la mort par négligence à l’hôpital régional de Louga. Un drame qui a traumatisé tout le peuple sénégalais. Sauf le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr ! Un ministre qui s’est précipité pour faire sauter le fusible Dr Amadou Guèye Diouf pour ne pas être électrocuté lui-même par la haute tension. Alors que c’est, lui-même, Abdoulaye Diouf Sarr, le compteur défectueux qui devait être arraché de son poste. Laminé à la mairie de Yoff et écrasé à l’hôtel de Ville de Dakar, Abdoulaye Diouf Sarr ne sait pas démissionner. Et pourtant, l’ancien maire de Yoff remplit tous les 10 critères ou signes montrant qu’il est temps de démissionner ! Malheureusement, dans des drames du genre de celui survenu à Louga, seuls les administrateurs de santé et médecin-chefs paient les pots ou seringues que le ministère a cassés.

GRAND THIANT ANNUEL DU 17 AVRIL, SOKHNA AÏDA JAMAIS AUSSI ENGAGÉE
Ce dimanche 17 avril, lorsque la communauté chrétienne va s’affairer à célébrer Pâques ou la résurrection du Christ, la communauté Thiantacone, elle, va perpétuer un événement qui marque pour elle le tournant de son existence. C’est la rencontre le 17 avril 1946 à Tassette de Serigne Saliou Mbacké et de Cheikh Béthio Thioune. Soixante-seize (76) ans après, l’événement a fini par s’incruster en bonne place dans le calendrier religieux de notre pays. Pour l’édition de cette année, la première depuis trois ans maintenant à se revêtir de son cachet populaire habituel, pour cause de pandémie de COVID -19 ayant interdit de le célébrer deux ans durant, les organisateurs ont fait le pari de réussir une célébration sans précédent. Hier, jeudi, l’enclos de Sokhna Aïda Diallo a fait le plein de bœufs, moutons, poulets, chameaux, etc… On pouvait dénombrer un millier de bovins, beuglant fièrement au milieu du troupeau. L’endroit contenait autant de chameaux, des milliers de moutons et de chèvres tandis que des dizaines de milliers de poulets attendaient d’être égorgés. C’est dire que la communauté Thiantacone, fidèle à l’ex-favorite du défunt guide Cheikh Béthio Thioune, compte mettre les petits plats dans les grands pour cet événement repère de son cheminement spirituel. Dieuwrigne universel, Boubacar Konaté, un des porte-parole de la communauté, met en exergue cette volonté de son guide spirituel. «Le contexte économique mondial actuel n’impactera en rien la célébration de cette année. De mémoire, jamais la célébration du 17 avril ne va connaître la dimension de celle de cette année», résume- til. Au programme, des activités qui se dérouleront du 16 au 18 avril, des récitals du Saint- Coran, des déclamations de Khassidas, des séances de Thiant, le tout agrémenté par une restauration de rêve à travers des « Berndés » gargantuesques. Diadieuf Cheikh Béthio