Élection présidentielle 2024 : le candidat Alioune Sarr parle de ses futurs ‘grands chantiers’

Tract- L’ancien ministre du Tourisme et des transports aériens qui a été investi le 13 mai dernier comme candidat du mouvement Cap 2024 pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 a annoncé plusieurs réformes dans le mode de gouvernance du pays. Invité de l’émission Objection de la radio SudFm hier, dimanche 11 juin, Alioune Sarr a livré quelques détails des chantiers qu’il compte mettre en œuvre s’il est porté à la tête du pouvoir exécutif au soir du 25 février prochain par les Sénégalais.

Officiellement investi le 13 mai dernier comme candidat du mouvement Cap 2024 pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 prochain, l’ancien ministre du Tourisme et des transports aériens a promis plusieurs réformes dans le mode de gouvernance du pays. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 11 juin, Alioune Sarr puisque c’est de lui a livré quelques détails des changements qu’il compte mettre en œuvre s’il est porté à la tête du pouvoir exécutif au soir du 25 février prochain par les Sénégalais. Face à notre confrère Baye Oumar Guèye, le candidat du mouvement Cap 2024 a annoncé que le premier changement qu’il va opérer en tant que président de la République va concerner le cumul de mandats de président de la République et de chef de parti politique. « Nous avons décidé dans nos projets pour le Sénégal que le président de la République ne sera plus chef de parti parce que quand vous avez un malaise dans un parti politique, un parti qui n’est pas démocratique, qui ne fait pas de congrès régulièrement, quand son chef se trouve à la tête de l’État, naturellement la maladie du parti se répercute sur l’État », a-t-il justifié.

Selon lui, l’avantage de cette réforme réside dans le fait qu’elle va permettre au président de la République d’incarner son véritable statut de « chef de l’Etat et de la nation qui ne sera plus otage de son parti politique » mais aussi une démocratie interne au sein des partis politiques, y compris le parti au pouvoir. « Cela va obligera les partis à se renouveler. Si son parti souhaite garder le pouvoir à la fin des 5 ans, il sera obligé de faire un congrès s’il est investi pour un second mandat, tant mieux, mais si quelqu’un d’autre est plus qualifié que lui dans son parti, ça permettra la respiration démocratique dans les partis politiques et c’est ce qui est bon pour notre pays », assure le candidat de la Cap 2024 qui n’a pas manqué de déplorer dans la foulée le fait que « des partis comme l’Afp et l’Apr restent 10, 15 et 20 ans sans jamais être structurés encore moins tenir de congrès de renouvellement.

Par ailleurs, Alioune Sarr a plaidé le renforcement du quota des jeunes au sein des institutions électives, pour dit-il, renforcer la vitalité de la démocratie sénégalaise mais aussi que les problèmes auxquels la jeunesse est confrontée ne soient pas source de tension dans la rue comme on le constate actuellement. Outre ces réformes, l’actuel maire de la commune de Notto Diobasse a également promis de redonner à la justice sénégalaise un nouveau souffle en mettant fin à la présidence du Conseil supérieur de la magistrature par le chef de l’Etat, pour dit-il, permettre aux Sénégalais de trouver confiance en leur justice et aux magistrats plus d’indépendance. « La perception d’injustice que certains de nos compatriotes ont, je pense, qu’il faut les rassurer et rassurer justement nos magistrats qui sont de brillants cadres en coupant les liens entre l’exécutif et le judiciaire. Nous allons proposer à la place une cour constitutionnelle où les magistrats vont élire un des leurs comme président et ça permettra justement à ce que notre justice qui, je rappelle, est encadrée par les lois, soit justement beaucoup plus indépendante», a-t-il annoncé.

Au-delà de ces réformes sur le plan de la gouvernance politique et démocratique, Alioune Sarr, candidat du mouvement Cap 2024, a également exprimé son ambition s’il est élu de faire du Sénégal un « pays totalement souverain sur ses recherches avec un secteur privé national fort ». Pour se faire, il a expliqué qu’il va s’appuyer sur la jeunesse sénégalaise pour créer une chaîne de valeur dans beaucoup de secteurs dont celui de l’or pour que l’or du Sénégal ne soit plus moins cher dans un pays étranger qu’au Sénégal. Loin de s’en tenir-là, Alioune Sarr a encore exprimé son ambition de créer une banque de développement d’un capital de 700 milliards dans laquelle toutes les recettes de gaz et du pétrole seront logées et qui pourra financer notre économie avec des taux qui ne sont pas usuriers. L’objectif d’une telle initiative vise, selon lui, à faire en sorte que les 500 métiers dans la pétrochimie soient contrôlés par le privé national dans le cadre de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz par la transformation du brut en produit fini ici, au Sénégal.
TRACT (Tract.sn)