[‘FIN DE MANDAT’] ‘Si le président Macky Sall ne nous rend pas le pouvoir au plus tard le 2 avril…’ (Guy Marius Sagna)

Tract – Le député de l’opposition semble ne donner aucune dérogation au président Macky Sall. Pour lui l’actuel locataire du Palais épuisera son ‘crédit présidentiel’ au plus tard le 2 avril. S’il persiste à rester sur le fauteuil, «un gouvernement parallèle qui sera à partir du 3 avril le vrai gouvernement du peuple sénégalais», a martelé Guy Marius Sagna. 

 

Invité à l’émission Jury du dimanche de iRadio, le député de coalition Yewwi Askan Wi a indiqué que « le président a le choix. Soit il recule, et peut-être que tout finira bien, soit le Conseil constitutionnel et la Cour suprême tranchent, et une sorte de conclusion heureuse partielle sera atteinte. Soit le président persiste à ne pas écouter, alors il y aura une indignation générale, une indignation nationale, et alors nous serons poussés à faire deux choses qu’il avait lui-même recommandées en 2011. Il avait dit au président de la République, Abdoulaye Wade : si vous touchez à la Constitution, nous viendrons vous déloger du palais. Ce sont les propos du président Macky Sall. Eh bien, si le président ne nous rend pas le pouvoir au plus tard le 2 avril 2024, nous irons le déloger du palais ».

Guy Marius Sagna ajoute que « le président avait également dit que si le président ne rendait pas le pouvoir le 2 avril, il mettrait en place un gouvernement parallèle. Oui, je dis ici solennellement que si le président Macky Sall ne nous rend pas le pouvoir au plus tard le 2 avril, le 3 avril, nous mettrons en place un gouvernement d’union nationale, un gouvernement parallèle qui sera à partir du 3 avril le vrai gouvernement du peuple sénégalais ».

Selon lui, la légitimité d’un gouvernement parallèle ne sera pas remise en question, car «nous sommes tous témoins du tollé international, du tollé planétaire suscité par ce putsch électoral, ce coup d’État constitutionnel perpétré par le président Macky Sall, suscité par les images de l’hémicycle du Sénégal où des députés ont été délogés de l’Assemblée nationale, jetés hors de l’Assemblée nationale manu militari par l’armée. Ces images-là ont choqué le monde entier et le monde entier a réagi en dénonçant cela ».