Le dialogue politique un peu plus enterré par les affaires Guy-Marius Sagna et Adama Gaye

Les arrestations des activites Guy-Marius Sagna et Adama Gaye (même si pour Gaye on peut plus parler de lobbyiste que d’activiste) mettent un peu plus sous l’éteignoir le dialogue politique national initié par Macky Sall. Le principal interlocuteur du pouvoir dans ce dialogue politique, le FRN, a plus à coeur de réclamer la libération des activistes emprisonnés que de dialoguer avec le régime.  Le Front de résistance nationale (Frn) dénonce l’emprisonnement de Guy Marius Sagna et d’Adama Gaye, poursuivis tous les deux, pour des propos diffusés sur le réseau social Facebook.

Fustigeant avec force ces interpellations, Makhtar Sourang et ses camarades de l’opposition ont invité le chef de l’État, Macky Sall, «à faire cesser les poursuites engagées contre» ces deux inculpés.

Car, d’après eux, «l’emprisonnement d’opposants et de journalistes ainsi que les menaces publiques du ministre de la Justice, ne sont pas acceptables, surtout quand ils s’appuient sur les articles 80 et 254 du Code pénal, survivances liberticides du code colonial, qui  auraient dû être abrogés depuis longtemps».

Le Front de résistance nationale pense, en outre, que «le Sénégal doit cesser de faire la une de la presse internationale, du fait de l’emprisonnement d’opposants et de journalistes».