Salvini, leader de parti raciste en Italie, bousculé physiquement par une Congolaise

Matteo Salvini, leader de la Ligue (extrême droite), a été pris à partie mercredi en Toscane par une jeune femme de couleur qui lui a arraché un bouton de chemise et le rosaire qu’il portait au cou, annoncent les médias.

M. Salvini, dont le parti est fortement opposé aux immigrés et qui a construit sa fortune électorale sur ce sujet, s’est vu bousculé par la jeune femme originaire du Congo avant que le service d’ordre et la police n’interviennent.

Selon la préfecture de police de Pontassieve, en Toscane, où Matteo Salvini se trouvait dans le cadre de la campagne électorale pour les élections régionales des 20 et 21 septembre, le geste de la jeune femme ne serait pas prémédité, indique l’agence Ansa.

Au retour de son travail elle s’est retrouvée par hasard au milieu d’un groupes de partisans de Salvini et en aurait profité pour le bousculer, selon la même source qui indique un « état psychophysique altéré » de la jeune femme.

« Chacun peut avoir des idées politiques, de football ou religieuses différentes mais la violence, non », a réagi Matteo Salvini, cité par Ansa.

Le leader de la Ligue se trouvait en Toscane dans le cadre de sa campagne électorale pour le scrutin des 20 et 21 septembre au cours duquel la droite va tenter de prendre la Toscane, région symbole considérée depuis des décennies comme un bastion de la gauche mais où les deux candidats sont au coude-à-coude selon les derniers sondages.